Description
Si loin que va le souffle
Son brasier aux artères sous les brassées de ronces
Toute parole retenue
Le sang partout vivant sa route lumineuse
Dans le vent usé les ruissellements les chagrins de terre
C’est gravir dit-on
Un pays de froidure d’heure immobile
De pierres sans revers
Les cimes attendent
Au seuil d’un règne de vin noir
La critique
Emmanuel Damon : « Ce lyrisme, dans un élan où il retrouve d’autres poèmes modernes qui confrontent les mots à l’abrupt, à la sauvagerie muette des choses, rejoint la plus ancienne parole, la plus fraîche, celle des présocratiques nommant le cosmos par ses éléments. »
J-Cl. Mathieu
« Chère Catherine Bolle, qui avez déjà tant créé et grâce à qui nous avons souvent rêvé par la médiation de vos images réelles, je crois à la fée de vos doigts.» Salah Stétié