La Galerie Al Manar, fermée en août 2003, a organisé chaque année au Maroc de huit à neuf expositions, individuelles ou collectives, de peinture contemporaine. Artistes de renom international, marocains très souvent, mais aussi belges, tunisiens, espagnols, français, algériens… et jeunes peintres (parfois au tout début de leur carrière) se sont partagé ses cimaises. Elle a monté également, à l’étranger, différents événements. Ainsi a-t-elle, en 1999, année du Temps du Maroc en France, mis en place une exposition itinérante (« Peinture et livres d’artistes ») montrée d’abord à la Galerie nationale Bab Rouah, à Rabat, puis à Sète, Dreux, Rambouillet, Croissy-sur-Seine. Al Manar a présenté aussi en 1999 à la Maison des Sciences de l’Homme, à Paris (en collaboration avec l’ADEIAO) une exposition « Lagzouli, peintre de Salé ».

En 2001, l’expo « Maroc contemporain : peinture et livres d’artistes » a rassemblé dix artistes marocains et cent trente oeuvres (peintures, sculptures, livres d’artistes) au Stapelhuis de Bruxelles (coproduction De Markten/Al Manar), sur 600 m2 et pendant cinq semaines. La même exposition, enrichie de livres et d’oeuvres nouvelles, a été présentée, à l’invitation de l’Institut français de Tanger, au Salon International du Livre de Tanger, en janvier 2003, et en juillet 2003 à Essaouira, en collaboration avec l’Association Essaouira-Mogador. En février 2006 l’exposition « L’art et le livre », présentée à la galerie Delacroix de Tanger, en parallèle au Salon International du Livre de Tanger, a rassemblé, à côté de livres originaux réalisés par Picasso, N. de Staël, Matisse, Giacometti… vingt-trois livres d’artistes et tirages de tête des éditions Al Manar.


En avril 2004, Alain et Christine Gorius ont lancé, en hommage à feu leur ami Kacimi, la galerie « Les Atlassides » à Marrakech, en partenariat avec M. Tehraoui. Après avoir repris leur liberté, en mai 2005, ils ont entamé la même année une collaboration avec un marchand installé à Marrakech. Au service de l’art contemporain, et avec l’exigence artistique et intellectuelle sans laquelle il n’est rien que de médiocre. Eté 2008 : fin de ce nouvel intermède. D‘autres engagements les attendent, au Maroc et en France.