Description
Un été en vrac raconte que vivre n’est qu’une affaire de style. Shéhérazade, la narratrice par excellence, ne serait
pas loin de cautionner cette idée, qui a toujours hanté les écrivains à la première personne, ceux qui préfèrent distiller la
magie du rêve dans le seul enfermement qui vaille, le langage. Des silhouettes traversent la scène. Parfois elles sont en direct,
mais souvent ce sont des ombres suscitées par une écriture en abyme. Le narrateur renouvelle son pacte avec les pavés
résignés de son quartier et il compatit avec les arbres dociles des squares. Guettant toutes sortes de rencontres, de
réminiscences réelles ou imaginaires, il les couche sur une des feuilles volantes qu’il disperse aux quatre vents.