Description
A travers sept récits joués en staccato, Stéphanie Gaou fait rejaillir depuis Tanger où elle vit, la mémoire vive et désordonnée d’une adolescence qui se dessine entre une vieille femme énigmatique surnommée la louve, l’amour peu démonstratif d’un père souvent absent, la naissance du désir, la quête de la foi, la solitude née d’un fort sentiment de marginalité et le deuil impossible à traverser. Il faut sept histoires pour dire l’enfance qui se cherche, pour reconnaître les premières phases de la maturité, sept histoires pour déchiffrer les liens ténus qui subsistent entre les morts et les présents.
Une écriture maîtrisée et intemporelle, même si la sensibilité qui s’exprime ici est bien celle d’une femme post-moderne. Intemporelle aussi, comme le sont les enfances qui une fois vraiment écrites deviennent celles de tout un chacun.
Lecture publique au palais Moulay Hafid, Tanger, 21/04/18 (« Printemps des livres et des arts »).