Mes Algériennes

A partir de 18


Quarante exemplaires de tête sur Vélin d’Arches
rehaussés de peintures de Joël Leick;

1.000 exemplaires sur Arcoprint Edizioni.

Alors que les morts sont en bonne santé sous la table, les mots, bien vivants et truculents, raniment la scène algérienne : la ville, d’abord, Aldjezar magnifiée, mythique, envolée sur son tapis d’or et d’azur, tandis qu’à terre les diables noirs sautent, imperturbables, sur leurs semelles de corne, secouant leurs crotales. Et puis, le village lointain où la grand-mère guérisseuse, avec ses fers au feu, ses philtres et ses sortilèges, inscrit une épopée dans la fumée des canouns. Quelques figures citadines passent avec des gestes grandiloquents ou de comiques grimaces, ici Choufoné Yénès, qui se croyait beau, là le facteur de la Casbah, qui se croyait brave. Et l’ombre de Pépé le Moko envahissant la Casbah. Et puis la cousine gourmande qui se gave de yapreks, dans la montée des senteurs juives et des fumets arabes. Langage et voix distribuent couleurs et sons sur la page, tandis que, se détachant des signes, paysages et visages vibrent dans la plongée des cœurs.

Mes Algériennes est le vingt-huitième ouvrage signé par Albert Bensoussan.

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Description

Le livre

Alors que les morts sont en bonne santé sous la table, les mots, bien vivants et truculents, raniment la scène algérienne : la ville, d’abord, Aldjezar magnifiée, mythique, envolée sur son tapis d’or et d’azur, tandis qu’à terre les diables noirs sautent, imperturbables, sur leurs semelles de corne, secouant leurs crotales. Et puis, le village lointain où la grand-mère guérisseuse, avec ses fers au feu, ses philtres et ses sortilèges, inscrit une épopée dans la fumée des canouns. Quelques figures citadines passent avec des gestes grandiloquents ou de comiques grimaces, ici Choufoné Yénès, qui se croyait beau, là le facteur de la Casbah, qui se croyait brave. Et l’ombre de Pépé le Moko envahissant la Casbah. Et puis la cousine gourmande qui se gave de yapreks, dans la montée des senteurs juives et des fumets arabes. Langage et voix distribuent couleurs et sons sur la page, tandis que, se détachant des signes, paysages et visages vibrent dans la plongée des cœurs.

Mes Algériennes est le vingt-huitième ouvrage signé par Albert Bensoussan.


La critique

Ah, quelles sont belles les femmes de mon pays…

(La Quinzaine Littéraire du 16 au 31 octobre 2004)

Lettera, Gap, octobre 2004

L’Algérianiste, décembre 2004


L’un des grands-pères de l’auteur, tel qu’apparaissant en zouave dans Mes Algériennes.

Tirage de tête, illustration J. Leick à partir de photographies appartenant à la famille Benssoussan.

Caractéristiques

exemplaire

courant, de tête

isbn

2-913896-26-8

parution

Auteur

BENSOUSSAN Albert

Artiste

LEICK Joël

Collection

Contes, récits & nouvelles