Bestiaire

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Quatrième de couverture

Première édition bilingue espagnol-français du « Bestiaire » de José Moreno Villa, poète et peintre contemporain de la génération de 27, ami de Lorca, de Dali et de Buñuel. Traduction Ramon Romero-Naval.

Description

Ce Bestiaire de José Moreno Villa a été publié pour la première fois en 1917, dans la revue España. Il n’est pas sûr que Moreno Villa ait eu connaissance du Bestiaire d’Apollinaire, paru en 1911. Quoi qu’il en soit, une quelconque influence du poète français paraît difficile à détecter dans ces textes qui tiennent davantage de la charge sociale que de la grâce orphique. En revanche, il est clair qu’il s’est inspiré du modernisme et de ce surréalisme que reflètent sa peinture et ses dessins. Tour à tour tendres, drôles ou franchement inquiétants, voire angoissants, ces textes contiennent sans doute beaucoup d’un être qui se retire et, ce faisant, n’a d’autre choix que celui de la métamorphose et de la fable. 

 

Bestiaire / Bestiario

La morale que nous livrent les petites fables d’un bestiaire sont faites pour nous édifier. Elles nous enseignent à travers le portrait d’animaux choisis, ce que nous avons en commun mais surtout ce qui nous en distingue. La bête reste une bête et nous lui prêtons des sentiments des actions comparables aux nôtres. Dans le bestiaire de José Morena Villa, cette distinction n’existe plus.
La bête sous nos yeux, c’est nous, et la morale, cette fois-ci, c’est que c’est bien triste pour la bête.
     L’antilope
 
    C’est une anarchiste de vestiaire. On la tient généralement enfermée, mais parfois, lorsque surviennent des échauffourées et des tremblements sociaux, on la voit sortir d’une ruelle puante avec sa face funeste, sa barbe terne et sa tignasse malpropre, un costume brun et une canne en rotin effrayante.
 
  C’est une créature mal dégrossie ; en dehors de la société ; atrabilaire.
 
 
José Moreno Villa, né le 16 février 1887 à Malaga et mort le 25 avril 1955 à Mexico, est un archiviste, bibliothécaire, poète, écrivain, journaliste, critique d’art, critique littéraire, historien de l’art, documentaliste, dessinateur et peintre espagnol. Lorsque la guerre civile éclate, il s’exile aux Etats-Unis puis au Mexique. En tant que peintre, il se réclame de Juan Gris et de Georges Braque. Ami de Lorca, de dali et de Bunuel, il a étéé l’un des premiers collaborateurs de la célèbre revue Litoral éditée à Malaga
librairie L’archa des Carmes, 6/04/2022
Bestiaire, de José Moreno Villa
traduit du Castillan par Ramon Romero Naval
ed. Al Manar

Caractéristiques

format / papier

15 x 21 cm, Bouffant édition

isbn

978-2-36426-292-8

nombre de pages

56

parution

,

exemplaire

L'un des 300 exemplaires de l'édition originale bilingue espagnol-français

Auteur

MORENO-VILLA José

Collection

Méditerranées

Poésie