Description
La critique
A propos de Zélia :
C’est au légendaire dans sa part « merveilleuse » – mais réinventée par l’humour et la poésie dont je ne puis qu’être complice – que fait appel Jean-Pierre Chambon dans son dernier livre : « Zélia », publié aux éditions Al Manar. Je connais peu d’écrivains, hormis Jacques Abeille et naguère Julien Gracq, pour célébrer de si belle manière les fastes de l’imaginaire. Zélia est une reine nomade. Je me la représente, à la lecture, avec une allure spectrale, enveloppée de reflets de lune et marchant comme par glissements sur les étangs et les chemins, les frôlant à peine. Elle va de « vallée en vallée avec ses gens et ses équipages », sans destination apparente. Un soir, l’éclaireur qu’elle avait envoyé en reconnaissance revient avec « un bouquet de plantes curieuses » cueillies sur le chemin et dont les feuilles sont striées de signes singuliers, ressemblant à une écriture inconnue qu’un scribe est aussitôt chargé de déchiffrer. Puis un matin, sans prévenir, la reine a repris sa route avec sa suite, abandonnant le scribe à sa solitude et à ses « feuilles parlantes » dont il continue d’apprivoiser la langue.
C’est ainsi que commence la légende de Zélia. Peu à peu, le traducteur va nous révéler les mœurs étranges de ce véritable royaume ambulant, évoquant la bibliothèque royale transportée par trois chariots, « l’adoration » de la reine pour sa collection de chaussures, les différentes manières d’éloigner les oiseaux importuns par des épouvantails, le fouet ou des rapaces dressés à cet usage, les mannequins de glace taillés dans des stalagmites à la taille et à la ressemblance de Zélia dont ils portent en exposition les robes et les parures pour son plus grand plaisir visuel un brin narcissique, sans oublier les plantes à poupée et enfin, derrière une montagne escarpée, la « ville somptueuse d’Alpomaria ».
Extrait : « …Un matin, des chasseurs revinrent de la forêt sans leurs armes, les yeux hagards. Ils racontèrent d’une voix bouleversée qu’ils avaient vu, perché sur la plus haute branche d’un arbre sec, un grand oiseau noir à face humaine qui les regardait fixement. Son visage semblait à la fois d’un vieillard et d’un enfant. À sa vue, les chasseurs s’étaient arrêtés, interdits, comme paralysés par un sortilège. L’oiseau s’était mis à parler d’une voix ferme. Bien qu’il s’exprimât dans leur langue et qu’ils reconnussent la succession des mots dont s’emboîtaient de façon claire les syllabes, le sens de son discours leur échappait totalement… »
Alain Roussel, blog « Passagers clandestins »
Lecture d’Isabelle Lévesque
Pour avancer alors il me faut, comme si je ne voyais pas, toucher ma voix, lui chercher une porte ou de l’herbe. Lui faire dire ce que je cherche. Maintenant. Ainsi ce n’est pas l’ombre que je recueille mais l’herbe. Thierry Metz, Terre, Opales/Pleine Page, 1997.
Après Trois rois1, Jean-Pierre Chambon ajoute une pièce importante à notre connaissance du monde de Pessinus inventé (au sens ancien de trouvé) par Marc Pessin 2. Nous avions rencontré la reine Zélia dans un précédent volume (Des lecteurs, Harpo &, 2016), nous la retrouvons dans ce récit éponyme (Zélia, Éditions Al Manar, 2016). Elle est reine dans une civilisation perdue dont il ne reste que quelques traces : les lettres usées d’un nom qui, prononcé, revient en force avec cortège, effluves… Et tout ce qui fut réapparaît.
La couverture du livre porte le sceau de la reine dessiné (reproduit ?) par Marc Pessin (ou peut-être par Carm Nissep). Les inscriptions en pessinois intriguent le lecteur. Si l’on admet que les quatre caractères placés sous le profil correspondent au nom de ZÉLIA, on peut en déduire que le mot de gauche est REINE. Quant à celui de droite, il pourrait bien être le nom du pays, PESSINUS, mais cela impliquerait que le N puisse avoir deux signes, ou que le graveur ait fait une faute d’orthographe. Nous savons que cette langue pessinoise est très complexe, puisque sa graphie comporte des lettres et des idéogrammes, comme pour le texte gravé sur la pierre de Rosette. La quatrième de couverture du livre Des lecteurs, qui vient de paraître aux éditions Harpo &, est entièrement et copieusement rédigée en pessinois. Les lecteurs paléographes ou cryptographes pourront tenter de la décrypter. Jean-Pierre Chambon sait raconter les histoires, tout part d’un sujet inversé qui déjà nous surprend ou nous perd : « Souvent s’amenuise, et parfois se ramifie, la trace du sentier qui pénètre dans la profondeur des marais. »
Ainsi naît et se développe la légende, ainsi s’établit la longue liste de signes (pistes) qui mènent au mystère jamais tout à fait révélé du pays pessinois. Jean-Pierre Chambon observe le monde qu’il crée d’un œil d’entomologiste et de poète. Tout est noté, répertorié, du vol de moucherons dans un rai de lumière à leur dispersion « en palpitations d’ailes affolées » au moindre bruit. Pour les bâtisses, le narrateur nous entraîne, tel un archéologue, dans un réseau d’hypothèses – labyrinthe, dirait peut-être Jean-Pierre Chambon qui les goûte, notant à propos « d’une ancienne construction » connue sous le nom d’« oratoire de Notre-Dame-des-Ombres » qu’« aucun légat n’a jamais consacré le lieu ni confirmé le nom ». Une autre hypothèse fait remonter la bâtisse à l’époque de la reine Zélia qui entre dans le récit en même temps que sont évoquées, près de ce lieu légendaire, les « feuilles parlantes », rapportées un soir par l’éclaireur qui remarque alors que sur leur limbe des boursouflures, des signes en réalité, se répètent, « dessins » parlant une langue inconnue. Lire Zélia, c’est suivre son parcours sans fin puisque cette reine refuse la vie sédentaire. C’est aussi se délecter d’une profusion de mots qui s’ajoutant, se précisant les uns les autres, construisent une civilisation à laquelle s’attache le lecteur. De cette civilisation, on nous dit que des traces nous sont parvenues par miracle. Vestiges rescapés des décombres, monde sauvé de l’oubli, on le découvre, comme une cité engloutie, dans la ferveur. Avec l’auteur, nous sommes comme Joseph Conrad cherchant la ville d’Ys et la princesse Dahut en Bretagne du côté de l’Ile-Grande, ou comme le capitaine Morhange 3 qui découvre en plein Sahara l’Atlantide et la reine Antinéa (d’aucuns avancent qu’il s’agissait de Tin-Hinan, la mythique reine des Touaregs). Dans le livre de Jean-Pierre Chambon, nous suivons le destin des personnages, incarnés certes, mais aussi suscités par des vocations variées auxquelles ils se consacrent. La plupart ne sont pas nommés, mais désignés par leur fonction. C’est l’un des fragments, « La bibliothèque itinérante », qui a fait l’objet de la publication séparée sous le titre Des lecteurs ou, plus complètement, Des lecteurs de la bibliothèque itinérante de la Reine Zélia.
C’est dire l’importance de ce chapitre dont l’éditeur Harpo & a fait une édition qui donne de l’espace et des étoiles rouges aux mots bleus. Nous sommes ces lecteurs, chacun s’y reconnaîtra (peut-être) : le philosophe, le cordonnier, le marmiton, le maître cuisinier, le panégyriste, la dame de compagnie, la géomancienne, l’herboriste, la coiffeuse et d’autres, dont les trois rois et la déesse Issabisbissa. On y rencontre aussi la devineresse Assia, qui porte le même nom que la dédicataire du livre. Un monde mythique se déploie. Des indices précis nous sont révélés : les champs de « feuilles parlantes », à « l’écriture naturelle », sont « carrés » et « mesur[ent] approximativement une trentaine d’enjambées de cheval au galop ». Telle est la mesure, précise et poétique, des côtés. C’est 3 fois 10 (10+3, c’est 13, comme le nombre de fragments). Le nombre 3 est particulièrement important dans ce livre, comme cela arrive souvent dans les contes et autres textes sacrés. Les rois sont trois, comme les chasseurs et d’autres personnages. Nous apprendrons ainsi que « les listes du thesaurus […] formaient une somme hermétique, un labyrinthe indéchiffrable, un buissonnement d’énigmes » ; ou encore que les signes développent « leurs arabesques, dentelles et fioritures ». Tout va par trois, mais Zélia est seule.
Les détails construisent une représentation précise d’un univers inconnu qui nous devient familier, presque immédiatement. Les couleurs, les matières, la longueur, la hauteur, autant de détails pour que surgissent, réels, les espaces traversés par la reine nomade. En ce monde, on prête aux herbes une volonté de parler, et même de raconter, animisme régnant que la magie, elle est sous-jacente, attise. Cet univers de patience où l’on recopie chaque signe pour le déchiffrer fait du lecteur un explorateur. Langue belle de subjonctifs imparfaits retrouvés, de tournures soutenues intégrées au texte comme on introduit la secrète grammaire en péril dans une phrase. Tout cela porte le lecteur en sphère de contes, comme une langue à laquelle on intègre peu à peu des signes oubliés. Le mouvement est le même, celui qui mène Zélia, constamment, vers de nouveaux horizons et le lecteur du livre vers cet îlot que le poète invente. La silhouette évanescente de Zélia peut apparaître dans un rêve du scribe comme au détour d’une page, elle détermine les avancées du récit. Or le voyage peut être immobile : les phases de description, onirique portée, nous éloignent d’un chemin tracé pour suivre une pente à l’issue incertaine. Il semble bien que Zélia garde des signes que le poète assemble et révèle, un réseau de correspondances lie les personnages les uns aux autres comme il dénoue les fils d’un secret qui demeure. Le scribe parvient à déchiffrer une partie des signes inscrits sur les herbes, chacune porte l’emblème de Zélia :
« Le texte évoquait l’histoire d’une reine partie au moment où allait lui être révélé le secret qu’elle avait désiré connaître. »
Or sans cesse Zélia voyage et s’éloigne du scribe resté au campement pour se consacrer aux « feuilles parlantes ». Le lecteur se déplace dans le livre au fil des sections, chacune titrée, tout semble consigné comme dans les livres de la « bibliothèque itinérante » sur des registres, pour garder mémoire. Zélia peut voyager en son royaume comme en ses livres, miroir intime de sa passion pour ce qui la transporte et l’éloigne ou la rapproche, lors de ses pérégrinations, de son propre reflet. Sont évoqués, dans leur diversité, quelques-uns des titres savoureux des livres qui constituent la bibliothèque royale : Discours sur le chevauchement des temps (philosophie), Le Grand Livre des choses exquises (cuisine) ou le Traité d’anatomie des spectres, fantômes et autres ectoplasmes. Un titre encore : Les Mille Vertus du Disque de Chambon (titre qui figure dans la liste des ouvrages, à la fin de Des lecteurs)… Bien des livres à retrouver. Jorge Luis Borges, l’un des inspirateurs de Marc Pessin, affirmait dans sa « Bibliothèque de Babel » : « Je le répète : il suffit qu’un livre soit concevable pour qu’il existe. » 4
Si l’un des personnages d’une nouvelle de Jean-Pierre Chambon 5 collectionne les ombres, Zélia, elle, accumule les chaussures. Ce détail, déjà mentionné dans Trois Rois, devient un élément précis qui la caractérise : reine nomade, coquette, soucieuse de beauté, elle ne néglige rien et redoute toujours d’abîmer ses précieuses paires, conservées dans des « coffrets » comme les parures. Pour paraître, pour franchir les lieues infinies de sa quête, les oiseaux (corbeaux, vanneaux, pics-verts, hérons, perdrix, merles, grives, rossignols, loriots, alouettes, hirondelles, étourneaux) se joignent en une « longue traîne folâtre dans le sillage du véhicule royal », on les disperse en disposant de « grands épouvantails accoutrés de haillons bariolés et parsemés de grelots ». La nuit, ce sont les vers luisants qui produisent leur « luminescence », créant des effets. Nous verrons aussi « ce chemin éclairé par les minuscules lumignons des lucioles », ces insectes aimés des poètes. La couleur du récit pourrait être l’argenté. Zélia voyage la nuit à la lumière de la lune et des étoiles. La lumière de la lune se reflète sur l’eau et tout ce qui brille. Ce ne sont qu’éclats, lueurs, reflets, scintillements… Précisons que le calendrier, lui-même, est lunaire.En ce monde, l’instant et l’éternité se jouxtent, Zélia se vêt au soir d’une robe somptueuse « confectionnée d’empiècements tissés de fils d’or ou d’argent » ou bien d’« une robe éphémère » faite avec « des feuilles et des fleurs tressées, des lianes tricotées ou des pellicules d’écorces qu’on avait patiemment assouplies […] » : le merveilleux vit dans le dénuement de la nature comme dans les pierres et métaux précieux (autant).
Zélia aime le ralentissement de la vie à la tombée des premiers flocons, l’égarement lorsque le paysage change, le repli qu’elle impose (la reine alors inventorie ses trésors : robes et bijoux dont elle pare, pour les regarder, les « mannequins de glace » façonnés par les sculpteurs à sa ressemblance, ils semblent s’animer, comme si l’âme de la reine s’incarnait en eux à la lueur des bougies. Ses richesses font parfois penser à celles du Grand Khan Khoubilaï telles que rapportées par Marco Polo. Nous savons qu’il possédait cinq mille éléphants, mais ne savons pas combien de chevaux. Sans doute plus que Zélia qui en avait quarante-neuf, qu’elle était seule à monter. Mais elle en possède deux qui auraient rendu envieux le Grand Khan : deux chevaux fantômes qui galopent avec les autres. Ce sont des chevaux de mots, chevaux de poème, comme les quarante-neuf autres.
La reine, dans son voyage perpétuel, réveille dans ses pas des croyances qui prennent vie, figures de son destin, de sa beauté et de son obstination à poursuivre. Sa caravane éternelle croise le vent, la neige, le soleil pour dispenser autour d’elle la fibre magique dont elle-même est constituée. Ainsi en est-il de sa précieuse petite poupée qui reçoit toutes ses confidences et prend ses marques de douleur pour alléger sa souffrance. « Quand elle se faisait mal, le stigmate du choc apparaissait sur le petit corps, sa souffrance s’en trouvait alors en partie soulagée. » Comme les jardiniers de Jacques Abeille cultivent les statues 6, le vieux jardinier de Zélia surveille de près la croissance des plantes à poupées, celles qui semblent anodines par leurs feuilles et fleurs, mais dont les racines-tubercules sont des poupées (ce qui peut nous faire penser aux mandragores). Il faut savoir lire les herbes, se montrer patient et délicat pour découvrir et faire venir au jour ces dons de la nature.La ville que cherche et trouve Zélia s’appelle Alpomaria. Ne s’agirait-il pas de l’antique cité romaine nommée Pomaria 7 par les Romains, la ville des vergers ? Nous l’appelons maintenant Tlemcen, ville berbère d’Algérie située au pied du djebel Terni, la Perle du Maghreb que l’on peut atteindre, comme la reine, en franchissant de hautes montagnes de l’Atlas. Le poète et romancier Mohammed Dib a souvent évoqué cette ville aux nombreux porches, piliers et arcades, qui sont souvent de branches et de frondaisons pour Zélia. Le poète de Tlemcen nous montre « au fond, à travers cette lande, se réservant tout l’espace, trois koubbas avec leurs portes cintrées ouvertes sur rien, sur le ciel et dont vous savez peu de chose si ce n’est que chacune couvre la sépulture, disparue, d’une princesse oubliée » 8. Il nous parle aussi des « princesses aux noms perdus » 9. Jean-Pierre Chambon nous révèle peut-être le nom et des fragments de l’histoire de l’une de ces princesses dont il s’est fait le scribe. Mais Alpomaria, avec son canal, nous ramène à l’esprit également la ville merveilleuse de « L’invitation au voyage » de Baudelaire. Ses rues vides bordées de colonnes et de statues peuvent aussi faire penser à certaines toiles de Giorgio De Chirico ou de Paul Delvaux.Au terme du récit, nous retrouvons la figure du scribe 10, figure principale de l’œuvre, avec celle de la mythique Zélia. Le scribe, c’est le poète, celui qui s’efforce de tracer sur la page pour effacer l’oubli ce que « le vent fredonn[e] dans une langue ignorée ». « Confusément, quelque chose v[eut] être dit et tout, jusqu’au silence de la nuit, ret[ient] un message. » Nous voyons ici le poète en action. Dans ses Feuilles d’herbe, Walt Whitman écrivait : « Je crois qu’une feuille d’herbe est à la mesure des étoiles » 11. Ce scribe appartient à la famille des poètes de la terre et du vent, comme Thierry Metz qui interrogeait : « Que fait cet arbre au milieu du livre / loin des noces / en pleine terre / de dialectes ? / Parmi tant d’abeilles, on dirait qu’avec la reine il est venu mourir. Ou s’élancer. » 12 Dans la bibliothèque nomade de Zélia, nous avons pu apercevoir la « poétesse Luluth Trista », à l’inspiration inépuisable à l’image d’une écriture poétique rêvée, auteur des Chants de la multiplicité des mondes. Son prénom évoque à la fois Lilith, la première femme insoumise, l’égale d’Adam, et le luth, instrument favori des poètes. Son nom, qui peut rappeler les Tristia d’Ovide ou de Mandelstam, chants de l’exil, nous indique la tonalité de son chant. Le scribe, lui, nous raconte que « tout […] lui parlait, le vent, le frisson qu’il propageait à la surface de l’étang, le moustique et l’oiseau, et même la pierre froide qui ne disait rien. »
Le « scribe mélancolique » est gardien de mémoire, il veille et nous ouvre, peut-être, au mystère de cette civilisation comme un chœur, il est celui qui délivre les mots (ou tente de le faire). L’épopée de Zélia, entre réalité et mythe, nous a offert le temps de la lecture la délectation souriante d’un univers onirique et promis à la transmission.
Isabelle Lévesque D.R. Isabelle Lévesque pour Terres de femmes
Notes
1. Jean-Pierre Chambon, Trois rois, Éditions Harpo &, 2009.,
2. Pour en savoir plus sur cette civilisation : http://marc-pessin.com/
3. Pierre Benoit, L’Atlantide, Éditions Albin Michel, 1919.
4. Jorge Luis Borges, Fictions, traduction de P. Verdevoye et Ibarra, Gallimard, 1957, Folio, page 99.
5. Jean-Pierre Chambon, Une collection particulière (extrait), Revue Le Visage vert n° 26, novembre 2015.
6. Jacques Abeille, Les Jardins statuaires (1982), Attila, 2010.
7. L’auteur aurait fait précéder le nom du castrum romain de l’article « al ». Ceci n’est bien sûr qu’une hypothèse
.8. Mohammed Dib, Tlemcen ou les lieux de l’écriture, photographies de Mohammed Dib (1946) et de Philippe Bordas (1993), Éditions Revue Noire, 1994, page 109.
9. Ibid., page 117.
10. Mohammed Dib raconte comment, enfant, il s’installait dans le patio de la maison familiale pour écrire « dans la posture du scribe » (ibid., page 48). Et on a pu appeler « scribe de l’Égypte » Champollion, le déchiffreur notamment de la pierre de Rosette et des hiéroglyphes égyptiens, qui a ainsi permis de raconter une grande partie de l’histoire de l’Égypte ancienne, en particulier celle de la toujours mystérieuse reine Néfertiti.
11.Walt Whitman, « C’est moi que je célèbre » (1885) in Feuilles d’herbe, traduction de Jacques Darras, Grasset / Les Cahiers Rouges, 1989, page 66.
12. Thierry Metz, Terre, Opales/Pleine Page, 1997, page 79.
________________________________________
A propos de l’œuvre de J-P. Chambon :
Le petit livre amer, note de lecture par Sylvie Fabre G.. Site Terre de femmes [archive]
Fleuve sans bords (livre d’artiste) : note de lecture par Angèle Paoli. «MAIS LA BARQUE S’ELOIGNE…» [archive]
Trois Rois, note de lecture par Antoine Emaz. Site Poezibao [archive]
Jean-Pierre Chambon et quelques autres piétons de Paris, article par Florence Trocmé. Site Poezibao [archive]
Détour par la Chine intérieure, (extrait), Le Petit Livre amer, site Terres de femmes [archive]
Notice de présentation de l’auteur et extraits d’œuvres sur le site de la Maison des écrivains [archive]