Hommes debout, dialogue avec les Phéniciens (Les)

A partir de 18


Essai littéraire de Georgia Makhlouf.

Illustration Judith Rothchild.

1.000, ex sur Bouffant édition.

30 exemplaires tirés à part sur vélin d’Arches
au format 23 x 17 cm,
enrichis d’une gravure originale en manière noire
et rehaussés de plusieurs lavis à l’encre de Chine
par J. Rothchild
sous couverture Arches ivoire 300 gr.

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Description

Plusieurs dessins de Judith Rothchild accompagnent les textes de Georgia Makhlouf. Chacun des exemplaires de tête est rehaussé d’une gravure originale en manière noire de J. Rothchild.

Autour des Phéniciens, de cette identité à la fois rayonnante et honteuse, flamboyante et obscure… Un itinéraire d’écriture qui explore les branches multiples d’une généalogie imaginaire.
Les hommes debout a été distingué par le prix Phénix, qu lui a été décerné en décembre 2007.

La critique

Ce peuple de passeurs…

Parallèlement à l’exposition de l’Institut du Monde Arabe, comme pour l’accompagner et la prolonger d’une réflexion personnelle, paraît aux Editions Al Manar, le livre de Georgia Makhlouf, intitulé Les hommes debout. Une interrogation essentielle « autour des Phéniciens » qui, par questionnements concentriques, éclaire autant ce peuple de marins que l’auteure elle-même.

De son précédent livre, Georgia Makhlouf a gardé les éclats et la mémoire.
Mais cette fois, il ne s’agit plus de sonder son histoire personnelle mais de remonter à l’enfance de notre mémoire collective, aux sources de notre identité. L’auteure interroge les Phéniciens pour rétablir ce fil aussi tenace qu’invisible qui nous lie à ce « peuple qui avait le mal d’horizon », ce peuple qui « a compris que le métissage est le creuset d’un monde qu’il faut sans cesse réinventer ». Et chemin faisant, elle découvre certes les navigateurs intrépides inventeurs de l’alphabet, mais elle se dévoile en même temps et accomplit ses vies antérieures, son « identité-pont ».
Car dans ce beau texte, tout se passe comme si, à force de fouiller son héritage, Makhlouf polit son écriture; ses fragments deviennent limpides, pourpres sur les sables de Tyr, bleus pour se mêler à l’aventure de la Méditerranée, blancs à l’assaut des flots, enfourchant le taureau, à l’image d’Europe séduite par l’exil.
« L’exil et l’écriture, les deux branches de ma généalogie imaginaire.
Mais il s’agit surtout d’une profession de foi universelle. A force d’aiguiser sa vision du monde, Makhlouf en arrive, avec le courage que procure la clarté, à ce formidable énoncé à l’adresse des « faussaires de l’histoire »: « Car c’est être bien peu phénicien que d’avoir si peur de l’autre ».

Antoine Boulad, L’Orient le jour
6 septembre 2007

Dans cette suite de proses, d’histoire et de reconnaissance, Georgia Makhlouf, qui écrit en français, fait renaître la civilisation, le « monde ouvert », et l’art de vivre des Phéniciens. « J’écris ces lignes et les siècles défilent à toute allure, et je crois parler des Libanais… »

Patrick Kéchichian
Le Monde des livres, 16/11/07

Magazine Femme, décembre 2007

Caractéristiques

exemplaire

courant, de tête

isbn

978-2-913896-50-5

parution

Auteur

MAKHLOUF Georgia

Artiste

ROTHCHILD Judith

Collection

Voix vives de la Méditerranée