Douze saisons d’al Beida (Les)

A partir de 12


20 ex dont 4 ex de chapelle,
l’ensemble typographié sur vélin d’Arches par François Huin,
rehaussé d’un frontispice et d’une petite peinture de la main d’Abouelouakar

800 exemplaires courants
illustrés d’encres d’Abouelouakar

28 pp. au format 24,5 x 15,5 cm.

Effacer

Description

Il est des saisons qui commencent sans signe avant-coureur. Durent le temps d’un regard ou de mots griffonnés. Elles délient des passages secrets dans la ville. Un itinéraire où les lieux d’hier rejoignent les ruelles d’aujourd’hui, où les gestes se confondent avec leur ombre passée. Jour après jour, un paysage intérieur se construit de béton et de bitume, de doutes et de déraison. Sous le ciel de la ville écume. Ainsi s’égrènent douze saisons d’une vie à Casablanca.


Les douze saisons d’al beida

La chute est la première saison du livre. Elle est la première des douze saisons. Douze intentions pour parler d’un face-à-face avec la ville. Ce vis-à-vis nous fixe des rendes-vous à notre insu. Il fixe notre insu. On se retrouve nez-à-nez avec l’inexploré, qui assigne le dissimulé dans un carré minuscule qui referme ses murs sur ton corps debout. Invitation au carré. Reflets et saveurs presque odorants animent la phrase. Des énoncés, courts, me donnent le sentiment de retenir quelque chose ou bien ne veulent-ils pas tout dire. Les phrases sont très proches de l’image et du geste. Elles déménagent les dénouements dans celles qui les suivent sur la page. Ou les pooursuivent. Ce texte m’évoque une sorte de langueur appliquée qui bavarde avec le risque d’un objet tranchant, verbalisé ici, dans un langage qui cultive ses plantations de connaissances polychromes.

Marie Rousset
ccp n° 20, p. 211

Tel Quel, 5 au 11 décembre 2009

Caractéristiques

exemplaire

courant, de tête

parution

Auteur

ZOURGANI Afaf

Artiste

ABOUELOUAKAR

Collection

Poésie