Description
Et soudain, à un angle du ciel, ton reflet se
déchire. L’obscurité tombe sur nous, le ciel
mange les champs. Le noir du blé.
La plaine est si seule que l’espace gémit.
Un sanglot de silence, le cri d’un épervier.
Le sentier me fait un sarcophage. Je griffe la page.
Le domaine pourtant nous reçoit et le chat.
La porte de la chambre a l’air d’attendre. La maison
dans la fin du jour. Les fenêtres plus sombres.
La cour rafraîchit. Le toit inerte, l’ombre du tilleul.
Le rosier s’éteint, le jardin doucement se retire,
le chèvrefeuille et les marches de l’escalier.