Description
Sous les bottes de l’Emir et sous les pas des frères de la Tidjania s’étend, solide, le socle de la Réalité divine. Le même air effleure le visage de ceux qui s’inclinent ensemble dans la louange de l’Unique, mais entre eux se dresse un mur de perplexité. Qui sont les meilleurs lieutenants de Dieu sur la Terre ? Qu’adviendra-t-il des frères séparés et de leur majesté d’images divines ?
Le Voyant scrute les cœurs et les reins, Il connaît la sincérité des siens. Il posera Sa toise sur leur poitrine et elle s’ouvrira à la Paix qui est, du Vrai, l’attribut céleste.
Sept mesures d’Amour ! Le Lumineux ceint d’une couronne de vent les frères embrassés, et Il leur rend la vue.
Quatorze dessins de Rachid Koraïchi accompagnent le texte de Martine Le Coz. En voici quatre. Chacun des exemplaires de tête est rehaussé d’une encre originale de Koraïchi (étui, rouge, réalisé par Marie-Christine Sergent).
La critique
Martine Le Coz : sa conception de l’écriture, de la littérature et de la vie : deux grands axes : humaniste et spirituel.
L’écriture est reçue comme un don – une abondance. L’auteur, selon l’étymologie, est « celui qui accroît », du moins celui qui devrait accroître, fertiliser, faire pousser. Il laboure, heureux de l’action même de labourer, c’est son privilège singulier et sa responsabilité minuscule : minuscule point de conscience ! Il suffit d’envisager l’immensité de la Voie lactée. La responsabilité d’écrire porte essentiellement sur la relation. Il s’agit de nourrir le tissu humain considéré dans l’ensemble du Vivant jusqu’aux étoiles. Le labour est matriciel. SGDL |