Description
Avec Migraturi (Migratures), Alain Di Meglio, dont on connaissait la poésie depuis de nombreuses années à travers les revues ou des ouvrages collectifs,signait son premier recueil ; un deuxième, Vaghjimi spizzati (Automnes en miettes) allait paraître. Dans la ligne mélodique, dense et dépouillée, du Ghjacumu Biancarelli d’Iniziali, il impose une voix en nette rupture avec les formes de la poésie corse traditionnelle. Ce n’en est pas moins une poésie profondément enracinée dans un lieu : Bunifaziu, à la pointe sud de la Corse, est un point fixe, un nœud ouvert à tous les vents et tous les horizons, tous les au-delà également : ces « automnes en miettes » sont autant de petites vanités disant la mort, le souvenir, l’amour d’un pays et d’une femme.
La critique
La poésie est un art majeur; et le poète a dit Paul Eluard est celui qui inspire plus qu’il n’est inspiré. C’est sans doute ce qui motive Patrizia Gattacecca (nul besoin de présenter ce chantre de la réflexion poétique corse, auteur-compositeur-interprète qui éclaire le paysage culturel de l’île, et Alanu Di Meglio lorsqu’ils viennent à la rencontre du public.
En lisant quelques pages de leurs ouvrages, ils distillent cette inspiration d’autant plus qu’elle invite à un voyage intérieur passionnant. Ainsi, le public qui était venu écouter les deux poètes à la bibliothèque d’Aléria n’ont-ils pas été déçus. Les bribes de strophes ou de pages de Vaghjimi spizzati » (automnes en miettes) signées par Alanu Di Meglio originaire de Bonifacio, maître de conférence à l’IUFM de Corte, ) poète, nouvelliste, parolier prix du livre corse 2009, ou Tempi di rena (sous le duvet de la cendre) de Patrizia Gattaceca , si bien lues, ont été très appréciées. (Corse Net Info)